Il y a encore quelques semaines, je n’aurais jamais imaginé écrire un article sur un programme de formation en communication et développement commercial. Ce n’est pas franchement dans mes habitudes. Je préfère de loin vous parler de Modiano ou de la dernière perle trouvée dans un carton de livres déposés par une cliente fidèle. Et pourtant, si vous êtes, comme moi, à la tête d’une petite activité locale — que ce soit un commerce, un cabinet, un atelier ou une micro-entreprise — vous allez comprendre pourquoi je prends aujourd’hui le clavier.
J’ai participé à une réunion d’information organisée par l’agence Ouverture, une “équipe” (oui, le mot est important) qui propose une formation-action hebdomadaire dédiée aux professionnels de l’agglo de Pau souhaitant mieux communiquer et développer leur activité. Et franchement… j’ai pris une claque. Pas à cause d’un discours de gourou ou d’un PowerPoint bourré de stats, non. Mais parce que tout ce que j’ai entendu m’a parlé directement.
Le constat est simple : travailler seul, c’est épuisant. Trouver des idées, les prioriser, les mettre en œuvre, ajuster… ça demande une énergie constante. Et dans le feu de l’action, on finit souvent par mettre de côté la communication ou la prospection, alors que c’est précisément ce qui nous permettrait d’avoir plus de clients. J’ai toujours cru que le bouche-à-oreille suffirait. Qu’une bonne réputation allait faire le travail. Mais aujourd’hui, ça ne suffit plus. Il faut être structuré, visible, et surtout… soutenu.
Et c’est là que Kilink m’a séduit.
Le coordinateur du groupe — un professionnel de la com et de l’audiovisuel, avec une sacrée expérience — a présenté un programme clair : une réunion tous les vendredis matin, avec des temps de formation, des moments d’action concrets sur sa propre communication, et surtout, une dynamique de groupe. Une vraie équipe, avec des échanges bienveillants, des partages d’expériences, et l’envie d’avancer ensemble.
Il ne s’agit pas ici de réseautage à la chaîne ou de pitchs commerciaux forcés. Non. Il s’agit de se former, de progresser, et de bénéficier de l’intelligence collective.
Pendant la réunion, j’ai pris plein de notes : sur les outils à utiliser, les erreurs à éviter, les bonnes pratiques locales, la puissance du bouche-à-oreille bien structuré… J’ai même commencé à repenser ma newsletter et à envisager une collaboration avec une illustratrice locale pour animer ma vitrine. Et je n’ai même pas encore rejoint le programme officiellement !
Alors voilà : j’ai décidé de m’engager. Parce que j’ai compris que je ne pouvais pas continuer à avancer seul. Kilink n’est probablement pas une solution miracle, mais c’est un cadre solide, dynamique et accessible. Et c’est sans doute ce qu’il me manquait pour faire passer ma librairie à un autre niveau, sans trahir son âme.