Une ombre sur le monde

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Dans cette scène, le personnage principal, perdu dans ses pensées, ne remarque pas immédiatement le bruit de moteurs d’avion. Alerté par les réactions de son chien Victor et de Patou, il se lève et observe depuis l’extérieur de sa maison. Un bombardier Lancaster de la RAF, accompagné de quatre Messerschmitt bf109, survole la région. Malgré les signes de dommages visibles sur le Lancaster, il continue sa trajectoire, suivant de près par les chasseurs ennemis. La scène décrite est intense, montrant l’avion allié perdant de l’altitude tout en évitant un crash imminent, un spectacle à la fois fascinant et angoissant pour le personnage qui s’attend à tout moment à une explosion.

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Description

Perdu dans ses pensées, papa n’entendit pas tout de suite le bruit de moteurs qui se rapprochait. Victor s’était lui relevé et dressait les oreilles. À son tour Patou se mit en éveil, leur réaction alerta mon père qui se leva, et fit le tour de la maison. Du côté du chai et très loin au nord-ouest, un avion se dirigeait vers L’Arcange. Il ne passerait peut-être pas sur la maison, mais il n’en serait pas très loin. En fixant l’énorme oiseau, mon père constata qu’il n’était pas seul, quatre gros moustiques tourbillonnaient autour de lui. Puis il aperçut une grosse fumée noire à l’arrière du bombardier quadrimoteur Lancaster de la RAF. Malgré cela, le mastodonte semblait imperturbable et poursuivit sans dévier de sa route. Papa avait pourtant l’impression qu’il perdait de l’altitude. Pendant ce temps, les Messerschmitt bf109 le harcelaient toujours de leur étrange ballet. Un deuxième panache de fumée noire fit son apparition, mais de l’autre côté. Le spectacle était fascinant, les acteurs se rapprochaient maintenant très rapidement. Le gros oiseau perdait progressivement de l’altitude et disparut bientôt derrière le rideau d’arbres. Papa s’attendait à entendre une explosion, mais la valse incessante des Messerschmitt bf109 lui fit comprendre qu’il ne s’était pas écrasé. Peut-être par manque de puissance ou pour se protéger, le bombardier anglais était descendu à très basse altitude. Il devait déjà survoler Sos, dans une à deux minutes au maximum il serait sur eux. La vision avait quelque chose d’hallucinant, les gros moustiques devenaient maintenant des frelons, montant et redescendant en piqué. Ils tournoyaient de façon incessante, mais on ne savait rien de la bête traquée.

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